Pro-, pré-, sym- et même actibiotique… quelle différence ?

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Clairement il s’agit d’actifs différents mais dont le seul but est de soutenir le microbiote de votre intestin.

Ce microbiote est constitué d’une énorme quantité de bactérie amie et ennemi. Toute cette masse, pas moins de 1 kg semble-t-il, est en plus grand nombre que nos le nombre de toutes nos cellules, c’est fou !
Ainsi, faisons le point sur ces 4 actifs qui ne veulent que du bien à nos chers intestins.

Les plus connus sont les probiotiques, c’est un complément alimentaire apportant des bactéries amies et vivantes directement dans notre intestin. Mais aussi pour la sphère vaginale chez les femmes.
Ils se présentent sous forme de gélules ou en poudre (pour un dosage maximal) et se prennent par voie oral principalement. Mais toujours chez la femme, on peut alors directement les amener localement via la gélule ou une petite poire pour la poudre si besoins.
Le fait d’en rajouter en plus localement permet d’augmenter rapidement le soutient à l’organe.
Je conseille davantage des souches humaines et ne contenant que le strict minimum, c’est-à-dire avec le moins d’additifs possible.
Ils sont aussi à prendre le plus à jeun possible afin qu’il passe rapidement dans l’intestin et ne soient pas trop altérés par les acides gastriques. Si ce n’est pas possible, la forme en poudre est alors idéale, car on peut la rajouter directement dans l’alimentation (yaourt, compote, dessert) du nourrisson à la personne en fin de vie.
Faire attention à ne pas prendre en même temps qu’avec des antibiotiques, parce que vous tuez simplement ce que vous apportez, c’est inutile !

Voici les principales situations dans laquelle je recommande une cure de probiotiques :

  1. Après une cure d’antibiotiques,
  2. Avant l’hiver, pour augmenter ses défenses en augmentant le nombre de « bonnes » bactéries,
  3. Si dans un premier temps les prébiotiques ne suffisent pas lors de toute manifestation intestinale,
  4. En cas d’infection urinaire et mycose fréquente chez la femme,
  5. Pour les nouveaux nés par césarienne.

Bien choisir ses probiotiques spécifiques.
Aussi bien au niveau de la répartition de chaque espèce de bactéries, que l’âge et l’organe cible.

Aider son intestin c’est bien, par contre, il doit se faire tout seul « sa propre flore ».
Celle qui correspond à son bon fonctionnement.
Lui apporter des bonnes bactéries ok, mais pas dans SES proportions n’est pas si efficient que ça.
Les prébiotiques pourront alors l’aider à son trouver son propre équilibre microbiotique.

Les prébiotiques sont généralement des fibres de qualité optimale pour notre flore existante.
Elles sont dites bifidogènes car elles vont favoriser le développement de notre propre microbiote et ne sont pas des organismes vivants.
En gros, on leur amène les meilleurs nutriments essentiels à leur bon fonctionnement, mais aussi à leur développement.
Tout ceci, pour trouver l’équilibre unique à votre empreinte microbiotique.

Je les conseille les prébiotiques en premier lieu :

  1. Pendant une cure d’antibiotique, afin d’entretenir ce qu’il reste des bactéries (comme il s’agit uniquement de fibre, les antibiotiques n’ont pas d’action néfaste),
  2. En cas de diarrhéeturista,
  3. Avant les probiotiques, car ils peuvent suffire, sinon, on prendra des probiotiques si besoin,
  4. Si des inconforts digestifs apparaissent.

On pense toujours aux probiotiques avant les prébiotiques, mais il faudrait plutôt faire l’inverse !
C’est toujours mieux que son propre corps s’adapte lui-même plutôt qu’on lui impose la répartition des souches probiotiques, ceci permet son renforcement et son évolution.

Le symbiotique, c’est un complément alimentaire qui associe les probiotiques et les prébiotiques.
Le passe partout en quelque sorte !
Il fonctionne dans la plupart des cas, mais le dosage est limité car la plupart du temps, on le trouve en gélule.
Et proportionnellement, les fibres des prébiotiques prennent beaucoup de place.
Parfait pour les amateurs qui veulent soutenir naturellement à leur microbiote et qui commencent à s’intéresser à leurs intestins.

Le dernier, et le moins connu, s’appelle un actibiotique.
C’est normal, car ce nom est issu d’un brevet du laboratoire PARINAT.
C’est la culture d’une souche spécifique vivante de Lactobacillus acidophilus, mais qui est plus résistant à la chaleur et aux acides digestives.
Cette dernière est très intéressante pour :

  1. Sa capacité d’adhésion à la muqueuse digestive,
  2. La protection de la muqueuse,
  3. Son effet bifidogène,
  4. Son effet modulatoire de l’immunité, donc des allergies et des intolérances… selon le laboratoire.

Cette gamme, se nommant L.A.B.
Elle est très spécifique et demande à être connue pour toutes les personnes ayant une muqueuse intestinale sensible.

Vous êtes plutôt vidéo ?
Découvrez les informations ici : https://youtu.be/qBEEzHKcbUY

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