Arthrose du genou, c’est quoi ?

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Arthrose du genou : définition.

L’arthrose du genou, ou gonarthrose, est une affection courante qui peut entraîner des douleurs et une altération de la qualité de vie.
Dans cet article, nous allons explorer ce qu’est exactement l’arthrose du genou, ainsi que les facteurs qui favorisent son développement.
Car je le dis à tous mes patients, comprendre sa pathologie apporte un sens et une compliance à sa prise en charge personnelle.

Articulation du genou

Articulation du genou : source ameli.fr

 

Qu’est-ce que l’arthrose du genou ?

L’arthrose du genou est une forme d’arthrose qui affecte spécifiquement l’articulation du genou.
Il s’agit d’une maladie dégénérative chronique qui se caractérise par une détérioration progressive du cartilage articulaire.
Le cartilage (ou chondrocyte), qui agit comme un coussin entre les os, s’use progressivement.
Des frottements et des douleurs articulaires s’ensuivent irrémédiablement.
Ces douleurs pouvant être très invalidantes selon le grade ou stade de votre gonarthrose.
Il commence de 1 et va à 4.

L'évolution de l'arthrose du genou

L’évolution de l’arthrose du genou : source ameli.fr

Facteurs favorisants de l’arthrose du genou.

Il existe plusieurs facteurs qui peuvent favoriser le développement de l’arthrose du genou.
Ils peuvent varier selon les personnes et le bagage génétique de chacun.
Cependant, voici les principaux :

  1. Âge : Le risque d’arthrose du genou augmente avec l’âge. Les personnes âgées sont plus susceptibles d’en souffrir.
  2. Obésité : L’excès de poids exerce une pression supplémentaire sur les articulations du genou, ce qui peut accélérer l’usure du cartilage.
  3. Antécédents familiaux : Certaines personnes ont une prédisposition génétique à développer l’arthrose du genou. Si des membres de votre famille en ont souffert, vous pourriez également être plus susceptible d’en être atteint.
  4. Traumatismes antérieurs : Les blessures antérieures au genou, telles que des fractures ou des déchirures ligamentaires, peuvent augmenter le risque de développer une arthrose.
  5. Activités physiques intenses : Les sports ou les activités physiques qui sollicitent excessivement les genoux, comme la course à pied ou le saut, peuvent contribuer à l’usure du cartilage.
  6. Mauvaise posture ou désalignement : Une mauvaise posture ou un désalignement des membres inférieurs peut entraîner une répartition inégale de la charge sur les articulations du genou, ce qui peut favoriser l’arthrose.

Même si l’arthrose apparaît, sachez qu’il existe énormément de solution qui peuvent apporter du mieux-être.
Comme dans la plupart des maladies chroniques, un changement de mode vie est souvent le premier geste à faire pour un soulagement pérenne.

 

Prévenir et gérer l’arthrose du genou.

Bien qu’il ne soit pas possible de prévenir complètement l’arthrose du genou, il existe des mesures que vous pouvez suivre.
Ceci permettra de réduire au mieux le risque de développement ou pour gérer les symptômes si vous êtes déjà atteint.
Ainsi, voici les premiers conseils utiles et applicables tout de suite :

  • Maintenez un poids santé : Maintenir un poids santé peut réduire la pression sur les articulations du genou et ralentir la progression de l’arthrose.
    Je rappelle que chaque kilo supplémentaire augmente la pression de 4 kg dans l’articulation !
  • Faites de l’exercice régulièrement : Une activité physique régulière, adaptée à votre condition, peut renforcer les muscles autour du genou et améliorer la stabilité de l’articulation.
    De plus, le sport fait circuler les fluides dans le corps, dont le sang.
    De ce fait, les cellules du cartilage sont mieux nourries et fonctionnent mieux.
  • Adoptez une bonne posture : Assurez-vous de maintenir une bonne posture, en particulier lorsque vous êtes assis ou debout pendant de longues périodes.
    A la vue du temps passé au travail, une position ergonomique et écologique est primordial.
  • Évitez les mouvements brusques et impactants : Essayez de limiter les mouvements brusques et impactants sur vos genoux, tels que les sauts ou les descentes d’escaliers, qui pourraient aggraver les symptômes de l’arthrose.
  • Utilisez des dispositifs d’aide : Si nécessaire, utilisez des aides telles que des cannes, des béquilles ou des orthèses pour soulager la pression exercée sur les genoux et améliorer la mobilité.
    J’utilise personnellement un exosquelette quand je donne des cours de ski.
  • Adoptez une alimentation équilibrée : Une alimentation saine et équilibrée, riche en nutriments essentiels, peut contribuer à maintenir la santé de vos articulations.
    Les cellules sont alors correctement nourries, mais aussi une alimentation spécifique peut limiter l’inflammation chronique de votre genou.
  • Consultez un professionnel de la santé : Si vous ressentez des douleurs persistantes au genou ou si vous êtes préoccupé par l’arthrose, consultez un médecin ou un spécialiste qui pourra évaluer votre situation et vous proposer les meilleures options de traitement.
    En parallèle, informez-vous par vous-même sur des solutions alternatives, par contre ne tombez pas dans les produits miracles.
    L’arthrose ne peut pas être guérie / soignée par juste un produit ou une méthode.

 

Les statistiques de la gonarthrose en France et dans le monde :

En france, la gonarthrose, également connue sous le nom d’arthrose du genou, est la forme la plus courante d’arthrose.
Elle touche environ 10 millions de personnes, soit près de 17 % de la population adulte.
Selon l’âge, c’est 3 % des moins de 45 ans, 65 % de plus de 65 ans et 80 % des plus de 80 ans !
Chaque année, on estime que plus de 100 000 nouveaux cas de gonarthrose sont diagnostiqués en France.
De plus, la gonarthrose et 3 fois plus fréquente que l’arthrose de hanche, appelée aussi coxarthrose.
L’incidence de la maladie augmente avec l’âge, touchant principalement les personnes âgées de plus de 50 ans.
La gonarthrose affecte davantage les femmes que les hommes.
Les études montrent que les femmes ont deux fois plus de risques de développer une gonarthrose que les hommes.
Entre 1993 et 2010, le coût de l’arthrose pour l’assurance maladie a été multiplié par 3,5.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 10 % des hommes et 18 % des femmes âgés de plus de 60 ans présentent des symptômes d’arthrose du genou.
L’incidence de l’arthrose du genou, c’est-à-dire le nombre de nouveaux cas diagnostiqués chaque année, varie selon les pays et les populations étudiées.
Elle peut être influencée par des facteurs tels que l’âge, le sexe, le mode de vie, les habitudes alimentaires et la prédisposition génétique.
L’arthrose du genou a un impact significatif sur la qualité de vie des personnes touchées et peut entraîner des limitations fonctionnelles, une douleur chronique, une diminution de l’activité physique et des conséquences socio-économiques.
Cela peut inclure des coûts de soins de santé élevés, des arrêts de travail et une perte d’indépendance.

Il est important de noter que les statistiques peuvent varier d’un pays à l’autre.
Elles sont susceptibles de changer avec le temps en raison de facteurs tels que l’évolution des modes de vie, des habitudes alimentaires, de l’accès aux soins de santé et des avancées médicales.

 

L’arthrose peut affecter également différentes articulations du corps :

Voici le pourcentage approximatif de répartition sur les membres :

  1. Genou : Environ 50 % des cas d’arthrose concernent les genoux.
    C’est l’articulation la plus fréquemment touchée par cette maladie.
  2. Hanche : Environ 25 % des cas d’arthrose se produisent au niveau de la hanche.
    Cette articulation joue un rôle clé dans la mobilité et peut-être sujette à l’usure et à la dégradation du cartilage.
  3. Main : Environ 10 % des cas d’arthrose se manifestent dans les articulations de la main, telles que les articulations des doigts et du poignet.
  4. Colonne vertébrale : Environ 10% des cas d’arthrose affectent la colonne vertébrale, notamment les articulations entre les vertèbres (arthrose vertébrale) et les articulations sacro-iliaques.
  5. Pied : Environ 5 % des cas d’arthrose touchent les articulations du pied, telles que l’articulation de la cheville et les articulations du gros orteil.

Il est important de noter que ces pourcentages sont approximatifs et peuvent varier en fonction des populations étudiées.
De plus, d’autres articulations telles que l’épaule, le coude et le poignet peuvent également être affectées par l’arthrose, bien que moins fréquemment.

 

La gonarthrose secondaire, causée par des anomalies du genou ou de la jambe.

C’est une usure prématurée qui se développe en raison de conditions préexistantes ou d’anomalies structurelles au niveau du genou ou de la jambe.
Ces anomalies peuvent perturber la distribution normale des forces sur l’articulation du genou.
Elles peuvent entraîner une progression plus rapide de l’arthrose.

Il existe différents types d’anomalies des membres inférieurs qui peuvent contribuer au développement de la gonarthrose :

  1. Malalignement : Un mauvais axe de la jambe, comme une déviation vers l’intérieur (varus) ou vers l’extérieur (valgus), peut entraîner une répartition anormale des forces sur l’articulation du genou.
    Cela peut entraîner une usure inégale du cartilage et augmenter le risque de gonarthrose.

    Les différents axes de la jambe

    Les différents axes de la jambe : source ameli.fr

  2. Instabilité ligamentaire : Les ligaments jouent un rôle crucial dans la stabilité du genou.
    Si les ligaments sont affaiblis, étirés ou déchirés en raison d’une blessure antérieure, cela peut provoquer une instabilité articulaire. L’instabilité du genou peut entraîner une usure accrue du cartilage et favoriser le développement de la gonarthrose.
  3. Ménisque endommagé : Les ménisques sont des structures en forme de croissant situées à l’intérieur du genou qui agissent comme des amortisseurs et aident à distribuer les forces sur le cartilage.
    Un ménisque endommagé, souvent causé par une blessure ou une déchirure, peut perturber la fonction normale du genou, entraînant une surcharge et une détérioration du cartilage.
  4. Ostéochondrite disséquante : Il s’agit d’une affection dans laquelle un fragment de cartilage et d’os se détache de l’articulation du genou, généralement en raison d’une perturbation de la vascularisation.
    Cela peut entraîner une douleur, une inflammation et une usure prématurée du cartilage, conduisant éventuellement à la gonarthrose.

Il est important de noter que ces anomalies peuvent agir comme des facteurs de risque et augmenter la probabilité de développer une gonarthrose.
Elles ne garantissent pas nécessairement le développement de la maladie.
Pour rappel, d’autres facteurs tels que l’âge, le surpoids, l’hérédité, l’activité physique et les antécédents de blessures peuvent également jouer un rôle dans l’apparition de la gonarthrose.

La prise en charge de la gonarthrose secondaire à des anomalies du genou ou de la jambe peut engendrer des actions agissant sur la cause.
Une correction chirurgicale des anomalies, la réhabilitation, la gestion de la douleur, la modification des activités quotidiennes et la mise en place d’un plan de traitement personnalisé par professionnel.

 

Plusieurs maladies générales peuvent favoriser la survenue d’une gonarthrose.

  1. L’obésité : Le surpoids et l’obésité exercent une pression supplémentaire sur les articulations, en particulier sur les genoux.
    Cette pression excessive peut entraîner une usure prématurée du cartilage et augmenter le risque de gonarthrose.
  2. Le diabète : Des études ont montré que le diabète peut être associé à un risque plus élevé de développer une gonarthrose.
    Les mécanismes précis ne sont pas encore clairement compris, mais il est possible que l’inflammation systémique et les altérations métaboliques associées au diabète puissent contribuer à la détérioration du cartilage du genou.
  3. Les maladies métaboliques : Certaines maladies métaboliques, telles que l’hyperuricémie (niveaux élevés d’acide urique dans le sang) et la chondrocalcinose (dépôts de cristaux de pyrophosphate de calcium dans les articulations), peuvent augmenter le risque de gonarthrose.
  4. Les maladies inflammatoires : Des maladies inflammatoires chroniques telles que l’arthrite rhumatoïde et la polyarthrite rhumatoïde juvénile peuvent endommager le cartilage et les structures articulaires, augmentant ainsi le risque de gonarthrose ultérieure.
  5. Les maladies génétiques : Certaines maladies génétiques rares, telles que la maladie de Wilson, l’ostéochondromatose héréditaire multiple et le syndrome de Stickler, peuvent être associées à un risque accru de développer une gonarthrose en raison de défauts structurels ou de dysfonctionnements du cartilage.
  6. Les maladies neurologiques : Certaines maladies neurologiques, comme la paralysie cérébrale et la maladie de Charcot-Marie-Tooth, peuvent entraîner des déséquilibres musculaires et des changements dans les forces exercées sur le genou, augmentant ainsi le risque de gonarthrose.
  7. Les troubles de la coagulation : Des troubles de la coagulation, tels que l’hémophilie, peuvent provoquer des saignements répétés dans l’articulation du genou, entraînant une détérioration du cartilage et augmentant le risque de gonarthrose.

 

En conclusion, l’arthrose du genou est une affection courante qui peut être gênante et douloureuse.
Comprendre les facteurs favorisants et prendre des mesures préventives amélioreront votre qualité de vie.
N’oubliez pas de consulter un professionnel de la santé avisé.
Il vous permettra de bénéficier de conseils personnalisés et ciblés en fonction de votre situation.
C’est bien le meilleur des choix à faire si vous souhaitez améliorer votre état.

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